Les enfants et le sport
Certains devront être freinés parce qu'ils ne s'intéressent vraiment qu'aux activités sportives, qu'ils ne rêvent que d'être un jour tel ou tel champion qu'il adulent et d'autres n'ont aucun penchant pour aucun des sports qu'on leur propose. Comme en toute matière éducative, les parents vont devoir faire la part des choses. En la matière, on aura beaucoup de mal à imposer des restrictions au sportif inconditionnel et il sera très difficile de convaincre le non sportif de la nécessité d'avoir une activité physique.
Ces enfants qui n'aiment pas le sport
Dès le plus jeune âge, certains enfants n'ont aucun goût pour le sport. Ils rechignent et ont mal au ventre, à la tête, aux jambes, dès que l'heure du sport approche. Ils ont en horreur les manifestations sportives organisées dans le cadre de leur scolarité comme des cross annuels ou des tournois interclasses de foot. Ils sont ou se mettent systématiquement en échec et ressortent fatigués et meurtris par l'épreuve. On peut légitimement se poser la question de savoir comment éduquer les enfants au sport. Si pour certains la récompense et la volonté de se trouver parmi les vainqueurs est un vrai moteur, d'autres n'y voient aucun intérêt. En dehors des associations sportives qui sont dans leur rôle, l'éducation nationale ne doit-elle pas se placer sur un autre registre ? On pourrait par exemple imaginer que l'éducation sportive soit en lien direct avec l'éducation scientifique, notamment l'étude du corps humain et ses fonctionnements. Pour une éducation différente au sport
En matière sportive, la question de la nécessité ou non de la performance n'est presque jamais posée. Chez les enfants, la notation et le mesurage de leurs capacités sportives peuvent engendrer des frustrations et un dégoût durable pour ces activités. Les capacités physiques des uns et des autres étant très diverses, il ne sert à rien de vouloir absolument imposer les mêmes rythmes ou les mêmes performances à tous. Déterminer si l'enfant qui n'aime pas le sport se trouve en infériorité physique par rapport à ses camarades ou s'il ne comprend ou n'admet tout simplement pas la nécessité de cette activité sportive, n'est pas toujours évident. Par mesure d'équité et d'égalité les distributions de prix en fin d'année et autres tableaux d'honneur ont été bannis afin de ne pas installer de frustrations parmi les enfants qui avaient de moins bons résultats. Par contre on met à l'honneur dans les établissement scolaires ceux qui ont les meilleurs résultats lors d'épreuves sportives. Il y a là deux poids et deux mesures parce que la frustration est la même pour ceux qui éprouvent des difficultés en la matière. Elle est d'autant plus grande lorsque le reste de leur travail scolaire pour lequel ils ont fourni beaucoup d'efforts tout au long de l'année, est avéré excellent sans qu'ils en retirent aucune reconnaissance si ce n'est celle de leurs parents bien sûr.